Franck Pouilly en textes et en images...

A: le départ (début du récit en construction)

Le début

 

« Alexis, il est l’heure, je te rappelle qu’il faut aller à l’aéroport ! »

 

Bien que le départ du vol n’était qu’à 9h30, Guillaume n’aimait pas être en retard ;

 

« L’avion ne m’attendra pas, dépêche toi »

 

 

Les paupières collées, Alexis arrivait à peine à s’extirpé du profond sommeil dans lequel il était plongé depuis 2h du matin. En temps normal, il lui fallait toujours des heures avant l’émergence totale, mais ce matin, à l’aube, il en éprouvé encore d’avantage de difficulté.

 

Les pieds nus, le caleçon de travers, il descendit l’escalier meunier qui aboutissait sur le couloir du premier étage. S’il n’avait pas eu peur de se griffé le derrière, il aurait bien tenté de gagné quelques seconde de repos sur son postérieur. D’autant qu’il lui resté encore un étage à descendre.

 

Dans la salle a manger, son père s’affairait devant les valises, prenant soin de contrôler son check list pour être sur de ne rien avoir oublié. « De toute façon, il manquera toujours quelques choses… »

 

« Les cartes et les dés, j’ai oublié les cartes et les dés ! »

 

Le café refroidissait dans le bol de déjeuner, la tartine de brioche à moitié mâchonnée attendait le coup de grâce. Mais Guillaume n’avait pas ça en tête, il lui fallait être prêt pour le départ et à l’heure !

 

 

 

Alexis, qui occupait la salle de bain depuis 20 minutes bonnes minutes maintenant, en passait depuis, 15, sous le pommeau de douche, gaspillant au passage toute les réserves d’eau chaude de la maison. Il dormait à moitié sous cette pluie battante, comme tropicale qui avait beaucoup de peine à le réveiller. Il rêvait encore.

Guillaume l’avait sorti du lit à 6h du matin, soit prés de 3h avant l’heure du réveil  habituelle. Puis, sorti de la douche, il s’essuyait rapidement, laissant dégouliner sur le tapis le reste l’averse. La vapeur, le deo pour le corps avait totalement privée la salle de bain de son oxygène.  Le gel, la friction, la mise en forme et pas moyen que les cheveux obéissent. Son père faisait le pied de grue devant la porte, trépignant d’impatience. Arrête un peu, de te pomponner, il n’y personne dans les rues à cette heure-ci !

Alexis, roulais le stick sous ses aisselles encore humides pour  parfaire l’attraction, enfilait son boxer-short et sortait de la salle de bain ;

 

« Tu déjeunes quoi, Alexis »

 

 

Du café, papa », « comme toi ».

De la gâche », « du chocolat »

« Ouais »

 

Guillaume, préparerait les tranches, les tartinait de chocolat, après 20 ans de bon et loyaux service auprès de son fils, il en avait pris par en prendre l’habitude. Il connaissait même la quantité, ou plutôt l’épaisseur à étaler.

Lui qui avait, depuis le début, pris soin de son unique enfant, et de manière exclusive depuis qu’il avait 10 ans,  il faisait ça machinalement à présent. Machinalement, peut-être,  mais toujours avec beaucoup d’amour.

 

 

 

 

 

 

 

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08/04/2011
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